Présente dans de nombreuses cultures (Egypte, Indes, Chine…), cette technique ancestrale consiste à mobiliser les différentes couches du derme et le tissu musculaire d’une zone ciblée, par un effet de succion en créant un vide d’air. La tradition veut que l’on utilise pour cela des coupoles en verre et du coton enflammé, mais je préfère employer la méthode plus moderne des coupoles en plastiques reliées à une pompe qui permet, elle, de jauger avec précision l’intensité de succion.
Ce procédé a pour effet de stimuler les capillaires cutanés et les vaisseaux sanguins. Le plasma sanguin, ainsi que tous les autres fluides circulent alors mieux dans l’organisme. Les ventouses sont particulièrement indiquées pour agir sur les douleurs musculaires ou articulaires, les stagnations circulatoires ou énergétiques, les adhérences de cicatrices post-opératoires, ainsi que certaines pathologies pulmonaires.
Dans ma pratique personnelle, la pose de ventouse sera utilisée uniquement en complément à une séance de massage. Comme l’afflux sanguin et les micro-lésions peuvent laisser des marques sur la peau jusqu’à deux semaines après le soin (des rougeurs ou des bleus la plupart du temps, plus rarement des cloques), elle ne sera pas appliquée aux personnes présentant une peau fragile ou des pathologies cutanées.
Mon niveau de maîtrise en pose de ventouses se limitant à un apprentissage reçu lors de formation continue, il ne saurait prétendre à une spécialisation dans quelque médecine que ce soit. Mon application se limitera donc à la pose simple et aucune technique avancée, telle que les saignées, ne sera proposée.